joyeuse (?) communauté :D !

Douce journée en cette fin de saison. Le soleil s’était encore levé plus tôt. Eclairant doucement chaque parelle de la ville qui entourait l’école prestigieuse de Mélusina. Cette lumière qui s’éveillait peu à peu chauffant les doux petits cœurs et faisant rougir de plaisir les plants de tomates se tenant dans le jardin à l’arrière de chez « Licorne ». La boutique de Kyô. Fermée pour la journée ? Avec le petit écriteau que le propriétaire avait placé dès 6 heures du matin ? Ce propriétaire était atteint d’un mal incurable. Une sorte de chose que les humains appelaient amour, et ce que les dépressifs appelaient « malheur ». Pour Kyô (qui était ledit vendeur), le mot le plus adéquat était sans hésitation le dernier. Mais ça, la protagoniste, l’héroïne de ce post, Awen, n’en savait rien. Et oui. Awen allait agir toute seule à présent et faire ses pas dans le monde des humains. Kyô ne lui avait toujours pas dit pour cette lettre. Cette petite lettre qui était posée bien précieusement sur son bureau, parmi toutes les paperasses et les formulaires d’entrée pour l’université. Cette lettre où il était mentionné qu’ « Awen Sen’nyu » avait sa place à Mélusina. Que désormais, la vie d’oisiveté était terminée pour elle. Qu’elle allait commencer une vie d’étudiante. Rencontrer de nouvelles personnes, nouveaux visages. Awen s’en doutait-elle un peu. Peut-être que oui. Oui, elle se disait que quelque chose n’allait pas, sinon, pour quelle raison Kyô lui aurait donné cette apparence humaine ? Pour quelle raison l’aurait-il emmené dans cette boutique afin d’y trouver toutes sortes de tenues à son goût ?
Awen songeuse. Awen avec ses beaux cheveux blonds vaporeux qui reflétaient la lumière du soleil. Son petit visage de poupée, ses grands yeux violets et son fin petit corps blanc. Aujourd’hui elle s’était habillée d’un ample sweat shirt aux rayures noires et rouges, et d’un short en jean qui s’arrêtait en bas de ses fesses. Comme chaussures, elle avait mis des ballerines repetto noires et avait laissé ses jambes de petite fille nues.
Ce matin, elle s’était réveillée dans le lit de Kyô. Elle avait dormi juste à côté de lui et trouva ce dernier assis sur une chaise en regardant le vide. Awen avait tant envie de sortir. Sachant pertinemment qu’elle ne parviendrait pas à le sortir de sa déprime (comment rendre heureux un être qui n’en a pas envie ?), elle l’entoura de ses bras en lui disant gentiment qu’elle voulait sortir. Kyô lui avait souris en acquiesçant. Puis l’avait regardée partir. Dans toute la mélancolie qui lui servait de refuge. Quelle tristesse. Ces gens là ne savaient donc pas être heureux…
Elle, sautillait sur le chemin, savourant cet instant inoubliable. Viendrait un jour où elle s’en souviendrait avec nostalgie alors pourquoi ne pas en profiter ? Cette herbe fraîche couverte de rosée semblait si agréable qu’elle décida d’enlever ses chaussures, laissant les petits cailloux et brins d’herbes lui titiller les pieds. Elle marcha longtemps, contemplant la beauté de ce nouveau jour se dévoilant petit à petit comme une jeune fille offrant sa virginité à un être aimé.
Ces fleurs. Comme elles semblaient petite désormais comparées à elles. Elle qui était désormais une géante, que les papillons trop craintif fuyaient. Beaucoup plus forte, elle ne se sentait pas plus lourde. Pour s’en assurer, elle déploya ses ailes translucides. Elles semblaient battre moins rapidement qu’auparavant, mais avaient gardé leur forme. Elles la portèrent à la perfection dans les airs. Ce monde était si petit… et pourtant si grand. Tant de choses que l’on ne connaissait pas. Tant de points de vue que l’on ignorait, tant de choses que l’on croyait connaître pour découvrir bien plus tard que l’on se trompait ouvertement…
Un doux bruissement, tel du papier que l’on chiffonne vint lui annoncer qu’elle approchait des chutes d’eau. Se remémorant tous ces moments passés avec Kyô en ces lieux, la jeune fée s’envola gaiement vers le haut des chutes. Ces chutes qui ne semblaient plus si grandes que ça. Arrivée en haut elle contempla la vue. Elle était grande. Si grande. Tout en haut, au sommet de tout. Elle regarda en bas histoire de se procurer cette exquise sensation qu’était le vertige puis aperçut… quelqu’un… Elle se laissa donc tomber du haut de ce rocher, en se servant de ses ailes pour alléger sa chute et alla à la rencontre de cette personne…

[Hj: *Gloups...* Je ferai jamais aussi bien --'
Edit Lyra : Faut pas dire ça -_-' Petit à petit, plus tu posteras, plus tu auras des idées pour étoffer ton post en rajoutant des descriptions, les sentiments qui traversent ton perso et toutes sortes de choses. Si tu veux plus de conseils --> fais toi parrainer ! C'est pas une insulte hein ! Tu peux arrêter quand tu veux ! (ben oui...je fais de la puuuuub /D)]

Lukas se promenait, seul, Découvrant les alentours de l'immense école de Mélusina. Et oui, Seul, puisqu'il venait d'arriver et n'avait encore rencontré personne.C'était une journée merveilleuse, il faisait beau et bon.Le jeune garçon ne savait pas pas du tout où il allait mais son corps le poussait à avançer droit devant lui. Au bout d'une heure de marche,il arriva devant une chute d'eau grandiose et magnifique.Il décida de s'arreter pour comtempler ces chutes et de repenser à son passé.Lukas se demandait s'il avait bien fait de quitter son foyer qui était pour lui sa deuxième famille tout en se disant qu'il ne reverra peut être jamais ses amis et çela le frustra beaucoup. Lukas se souvint aussi de la lettre qui disait qu'une personne de sa famille était à Mélusina , il se demanda qui çela pourrait être. Mes ses pensée fut Troublée par la vue d'une jeune fille sur le haut rocher.Il semblerait qu'elle a remaqué Lukas aussi, et, elle se laissa tomber du rocher. Le jeune homme fut etonné de la voir volée et la regarda avec de grand yeux quand elle s'approcha d'elle.Il remarqua qu'elle avait de belles ailes translucides accrochées derrière son dos.C'était la première fois qu'il voyait une fée aussi grande. Malgrès son étonnenement et son air bête, il essaya de lui parler.

-Euh....Bonjour

Il se sentit tout d'un coup con et gêné devant une si belle fée.Mais il entendit des pas derrière lui et se retourna...

Annabelle visitait les alentours de Mélusina. Elle admirait le paysage qui changeait pour prendre petit à petit des couleurs automnales; profitant du calme de la nature; tout en étant plongée dans ses pensées:

*Je crois que je suis arrivée au bon moment. Les cours n'ont pas repris. Il n'y a pas trop de monde. Je suis tranquille pour découvrir et m'habituer en douceur à ce nouveau monde fabuleux.*

La jeune fille respirait les différents parfums, écoutait les chants des oiseaux. Voulant jouer avec les scintillements des rayons du soleil, elle utilisa son pouvoir: elle fit naître des bulles de savon légères, irisées, se laissant transporter par l'air. Elle continua ainsi son chemin, arrivant à une cascade. Elle resta pantoise devant une magnifique fée qui volait. Annabelle arrêta de faire des bulles quand elle l'aperçut. Elle mit un peu de temps à se rendre compte qu'il y avait deux personnes qui comme elle étaient subjuguées. Elle écarquilla les yeux puis leur adressa la parole en souriant:

"Bonjour! Je suis Annabelle et je suis dans le groupe Priméra. Je suis nouvelle et je visitai les lieux quand je suis tombée sur vous. C'est la première fois que je vois vraiment une fée voler. Qu'est-ce qu'elle est gracieuse!"

HJ : Je crois bien que c'est à moi. Désolée de ne pas avoir répondu plus tôt.

Arya avait mal dormi. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle s'était réveillée trois fois dans la nuit, prise de crise de larme qui lui bloquait la respiration. Lorsqu'elle s'était réveillée la quatrième fois, elle était en sueur et il lui fallu du temps pour reprendre le contrôle de son corps. D'abord, elle tenta de se calmer pour récupérer un rythme de respiration à peu près normal. Ensuite, elle sécha ses larmes et essaya de voir quelque chose dans la pénombre du dortoir. Elle finit par se dire que cela ne pouvait pas continuer ainsi et qu'elle allait devoir se lever si elle voulait éviter une autre crise comme celles-là. Arya s'habilla silencieusement et sortit pour aller se promener. Elle resta un moment dans la forêt, mais ses pensées étaient encore floue.

*Je pourrais aller me rafraîchir le visage avec l'eau de la chute* pensa-t-elle soudainement.

Elle se dirigea donc vers les chutes, en prenant son temps pour respirer l'air ambiant et observer la faune et la flore qui l'entourait. Quand elle y arriva, la jeune élève de Volfia vit un jeune homme de Ferovia et une demoiselle de Primera qui semblaient se parler. Elle faillit reculer et aller ailleurs, pensant les déranger en plein rendez-vous, mais elle remarqua Arwen, la petite fée de Kyô à leurs côtés. La jeune femme comprit donc que ce n'était pas un couple qu'elle venait de voir, mais juste des élèves qui avaient découvert la compagne du vendeur de la licorne. Elle s'avança donc vers eux. Elle entendit la demoiselle se présenter, annoncer qu'elle était nouvelle et complimenter la fée. Arya s'approcha et dit :

Oui, Arwen est vraiment gracieuse ^^' même quand elle est jalouse des amies de Kyô. Excusez-moi de m'incruster de la sorte. Je suis Arya, une élève de Volfia ! Et tu es Annabelle, j'ai entendu

Elle se tourna ensuite vers le jeune homme et ajouta :

Et toi ?

Elle sursauta. Le cœur battant, elle scruta les alentours. Fiou, tout allait bien, elle était de retour à Mélusina. La jeune préfète venait de faire un cauchemar, qui l’avait mis dans tous ses états. Amiel était mort… Amiel. Et si c’était la vérité? Elle ne pourrait jamais le savoir. Alors elle se laissa aller et pleura pendant une vingtaine de minutes. Tous ses sentiments refoulés ressortaient en cet instant, tous ses sentiments qu’elle croyait enfouis, enfouis et oubliés. Elle espérait tellement le retrouver un jour. Elle allait le retrouver. Elle devait le retrouver. Et tant pis si, par le fait même, elle retrouverait son père. Elle ne serait plus cette fillette faible qu’elle était. Elle aurait développer ses pouvoirs pour se protéger.

Ayant partiellement retrouvé ses esprits, elle s’habilla, très simplement comme à l’habitude. Une camisole bleu et des jeans, et des souliers noirs plutôt normals. Elle était loin d’être l’adepte de la mode. Elle descendit l’étage la séparant de l’entrée, puis marcha à l’extérieur, en cherchant ses compagnons qui arrivèrent vers elle plutôt rapiment. Cela lui fit chaud au cœur de voir ainsi accourir Crystale, Yowaki, Akaël et Akai Hane. Elle fût heureuse de voir que le dernier semblait ne pas avoir eut trop de problème seul. Le pauvre était un phénix-jouet et on devait régulièrement le frotter pour qu’il demeure bougeable. Tous les 4, ils représentaient sa famille, la famille qu’elle n’avait pas eu. À l’exception d’Amiel, bien sûr.

Personne ne posa de questions sur les yeux bouffis d’Amily, qui commencèrent à s’estomper avec le vent. Sans hésitation, Amily se dirigea vers son endroit préféré, les chutes d’eaux. L’endroit où elle passait tout son temps libre, avec le lac. Elle n’était pas Primera pour rien. Elle profita de la légère marche pour clarifier ses pensées et mettre son jumeau de côté. Elle écouta d’une oreille discrète Crystale et Akaël lui raconter ce qui s’était passer de leur côté, pendant la nuit. Ils dormaient maintenant tous à l’extérieur, Crystale et Yowaki étant devenus un peu trop grand pour entrer dans l’école, à son grand désespoir. C’est alors que d’autre voix, des voix humaines, attirèrent son attention.

Ils étaient déjà aux chutes? Elle n’avait pas vu le temps passé. Et ce qu’il y avait du monde. Et dire que les chutes étaient, à l’habitude, un endroit plutôt calme. Elle pensa faire demi-tour, lorsqu’elle reconnut 3 des 4 personnes présentes. Il y avait un garçon qu’elle n’avait jamais vu, Arya, une fille qu’elle voyait régulièrement en cours, mais à qui elle n’avait jamais parlé, Annabelle, l’une des membres de sa maison, à qui elle n’avait jamais parlé non plus – elle n’était pas Primera pour rien – et finalement, Awen, la fée de Kyô. Elle était plutôt surprise de la voir sans ce dernier, d’ailleurs. C’était bien la seule personne à qui elle avait adressé la parole dans tout ce petit groupe. Elle aussi, elle était là, dans cette horrible maison hantée. Timidement, sans la regarder dans les yeux, Amily lui fit un petit signe de main, puis alla s’installer un peu plus loin, suivit de son pégase, sa licorne, son chat et son phénix, à contempler les chutes.

Aimait-elle l’eau ? Aimait-elle le feu ? Aimait-elle la neige ? Aimait-elle sourire ? Aimait-elle danser ? Aimait-elle l’orange ? Aimait-elle le rouge ? Aimait-elle vivre ? Aimait-elle aimer ? Aimait-elle être aimée ? Aimait-elle être détestée ? Aimait-elle vraiment Ryugi ?
Aimait-elle Siley ?
Questions absurdes, sans réponses. Il y avait un temps où elle avait toutes les réponses, absolument toutes. Elle savait tout. Elle l’aimait donc elle était. Son amour avait été sa vie, son chemin de conduite, elle aimait ce qu’aimait Siley, elle détestait ce que détestait Siley. A présent il ne lui restait plus que le doute, rien que cela. Enfin, il lui restait ses amies l’incompréhension, l’idiotie et ses souvenirs. Des milliers, des millions, des milliards de souvenirs.
De lui.
Elle avait envie de pleurer, elle avait envie de rompre sa promesse de toujours sourire et de l’oublier. Mais en même temps elle ne voulait pas, son sourire c’était la seule chose qui lui restait, son assurance vie, son rempart pour ne pas remarquer le gouffre à ses pieds.

Aujourd’hui elles lui avaient donné rendez-vous en signant « Ryugi Silver ». Nitsune savait que c’était une farce de mauvais goût, ces filles jalouses et idiotes qui voulaient la faire souffrir, pour se venger. Ne pouvaient-elles donc pas la laisser en paix ? Elle soupira. Le papier indiquait le lac, avec un petit cœur. Croyaient-elles Nitsune idiote à ce point ? Elle avait bien compris que c’était encore un de leur coup idiot, mais pourquoi y aller ? Pourquoi Nitsune y allait-elle ? Elle répondait toujours à leurs défis, se livrant presque volontairement à leurs crocs, ne faisant qu’attiser leur colère. Elle esquissa un sourire moqueur, elles ne savaient pas comment la Volfia les méprisaient. Oui, elles les méprisaient : toutes ! Cela faisait longtemps déjà qu’elle n’aimait pas les filles, ces incapables qui croyaient autrefois pouvoir lui voler Siley. Enfin, certaines échappaient à ce jugement, quelques rares filles qui n’étaient pas aussi futiles que les autres. Maintenant qu’elle y réfléchissait, les anciennes amies de Kitsune faisaient parties de ces idiotes, sûrement pour cela qu’elles étaient devenues ennemies.

Elle éclata de rire et esquissa quelques pas de danses, antique souvenir rejeté par l’indifférence de Siley. Elle riait, elle se riait du monde. Elle riait et vivait, pleine de vie et de couleur, tandis que son cœur saignait encore. Le monde était devenu un plateau de jeu pour voir qui allait la détester ou l’aimer, la trouver ignoble ou très mignonne. Pile ou face ? Elle rit encore, pour ne pas que les larmes viennent.

Oh, et puis, elle n’avait pas envie. Elle voulait aller aux cascades finalement, après tout maintenant elle pouvait aimer l’eau sans craindre le regard de Siley. Elle changea donc de destination, tant pis pour ces pauvres filles. Mais en arrivant il y avait beaucoup trop de monde. Elle les connaissait presque tous, soit à force de suivre Siley, soit lorsque tout le monde l’aimait de se faire jeter, soit tout simplement parce qu’elle en avait entendu parler. La plupart s’extasiaient devant la fée devenue grande de Kyô, mais il y en avait une à part : Amily. La petite Priméra n’avait jamais rien fait à Nitsune, remarque elle devait se moquer d’elle ou ne pas avoir remarqué son existence. Ils étaient rares pourtant, à ne pas connaître la peste de Kitsune, cette dévergondée, cette petite ensorceleuse que tant de filles haïssaient.

« Salut Milyy ! Je ne sais pas si tu me connais, je suis Nitsune Konya, mais appelle-moi Kitsu s’il te plait. Ils sont tous avec toi ces animaux ? Ils sont sublimes ! Je suis presque jalouse, je ne suis pas très appréciée des animaux. Tu ne dois jamais être seule avec eux, non ? »

Elle avait pris beaucoup d’habitudes de Siley : sa manie de donner des diminutifs sans rien demander, multiplier les questions, beaucoup parler, et toujours sourire. Elle ne pouvait pas se défaire de tout cela, même en le souhaitant, cet amour de 11ans avait laissé des traces indélébiles sur elle.

Mais une chose lui avait échappé, une chose qu’elle n’avait pas remarqué. Elle ne s’était pas regardée sourire dans la glace ce matin. Elle n’avait pas vu que son sourire, au lieu d’être lumineux, était aussi triste qu’un ciel pluvieux.

[HRP: Je vous jure qu'au départ je voulais faire petit >.< C'est vexant je sais, mais c'est vrai T.T]

Lyra venait à peine de se réveiller. S'asseyant dans son lit, elle s'étira longuement en se réveillant petit à petit. Se frottant les yeux, elle se leva en essayant de faire le moins de bruits possible pour éviter de réveiller les autres filles du dortoirs. Elle ne savait pas qui était réveillée, qui ne l'était là, qui était levée, qui dormait encore mais elle préférait ne faire aucun bruit. Pareil à une ombre. Elle adorait ce sentiment d'être silencieuse, de n'être vu ni même aperçu de personne mais de sa part de tout voir. Elle pouvait ainsi tout observer et être au courant du plus insignifiant des événements qui se déroulait à Melusina. Bien sûr, plus d'une chose lui échappait mais...si elle ne le connaissait pas, c'était surement parce que ce n'était pas si important ! Elle avait ainsi l'impression de tout savoir de tout le monde, ce qui pour elle la rendait supérieure à n'importe qui comme les élèves qui ne comptaient que sur les amis pour savoir la salle de classe, les derniers ragots, et tout le reste. Après tout, elle le savait et était cela : elle se débrouillait seule. Les amis bien sûr étaient importants mais pour bien plus de choses plus importante à ses yeux. Mieux vaux en effet la qualité que les amis faux...Et bien évidemment, elle n'avait jamais connu dans son entourage de petits hypocrites qui la descendait dans son dos. Elle pouvait compter sur n'importe qui qu'elle même appréciait.

Ouvrant la porte du dortoir sans qu'elle n'émette aucun grincement, elle se dirigea vers la fenêtre de la salle commune. Doucement le soleil se levait et annonçait une belle journée. Comme l'automne approchait, ce ne serait surement pas une chaude journée mais il y aurait surement une petite brise de vent. La journée idéale d'après notre jeune volfia. Rousse aux cheveux courts, elle adorait lorsque le vent lui chatouillait le visage et jouait avec ses cheveux. Lorsque le soleil était en plus présent et se reflétait dans ses cheveux, elle aurait pu rester des heures. Dehors. Seule. Être seule ne la dérangeait pas contrairement à un grand nombre de gens. Rester seule avec ses pensées, faire le tri, laisser passer le temps...tout simplement. Pourquoi toujours occuper son corps ? Il était tellement sollicité qu'on pouvait bien le laisser tranquille par moments. Et puis, quoi de plus enivrant que de laisser le temps passer à écouter les milliers de bruits de la nature. Les yeux fermés, emmagasinant chaque petit son. Chacun des parfums. Être entourée ne la dérangeait pas non plus, contrairement à un grand nombre de solitaire. Partager ou même simplement être ensemble. parfois les mots sont de trop; parfois ils sont indispensables. Mais en ce moment, Lyra manquait de compagnie justement.

Elle alla donc prendre une rapide douche, s'habilla simplement d'un jean et d'un simple t-shirt accompagné d'une veste légère. Blanc et Bleu. Les couleurs du ciel, des nuages. Les couleurs que traversaient sans arrêt l'air justement. Elle espérait et était presque sûre de croiser des gens connus aux chutes d'eau. Il était surement un peu tôt à en voir la paleur du ciel et la douce teinte rosée que prenait peu à peu le soleil. Mais rien ne pressait. elle pourrait ainsi faire un petit tour avant pour se dégourdir les jambes et finir doucement de se réveiller.

Marchant nonchalamment, la jeune fille à la taille fine marchait les yeux dans les nuages. Littéralement. Au sens figuré comme au sens propre. La tête levée vers le ciel, elle semblait dans un autre monde. Les rares personnes dehors la regardaient passer ave de petits éclats de rires mais elle s'en fichait royalement. Elle repensait aux nombreuses promenades effectuées sur ce chemin avec tout un nombre de personnes. Chacune avait été différente. Chacune s'était terminée différemment. Chacune lui avait permis de mieux s'épanouir. Les mains dans les poches, elle avançait sans besoin de regarder le sol; elle connaissait le chemin par cœur vers les chutes. Elle avait depuis longtemps oublié de faire attention à la régularité de se spas. Elle sentait la terre sous ses pieds et celle ci la guidait. Sans aucun problème. La jeune volfia avait pourtant un visage paisible; Aucune inquiétude de tomber, de chuter, de trébucher ne se lisait sur son visage. Elle était sûre d'elle.

Elle marchait de la même manière quand elle sentit un rassemblement d'auras dont quelques-unes qu'elle connaissait.Avec un sourire satisfait, elle s'avança sur le groupe qu'elle venait d'apercevoir en regardant à nouveau devant elle. Awen, Lukas, Amily, Konya et deux jeunes filles qu'elle avait aperçu mais sans plus de choses. Leur adressant un salut, elle s'avança. ils semblaient pris dans un début de conversation qu'elle n'avait absolument pas entendu. Elle se permit pourtant d'intervenir et de les couper.

Bonjour tout le monde ! Awen, Amy, Konya, Lukas...

Commenca-t-elle avec un clin d'oeil envers la dernière personne.

...et ? Moi c'est Lyra. Enchantée.

Continua-t-elle en fixant les deux nouvelles pour elle avec un regard scrutateur comme si elle pouvait deviner leur caractère en simplement les regarder. Dans leurs auras, Lyra pouvait lire déjà une grande majorité de leur sentiments du moment présent. Elle garda pourtant le silence. Elle avait fixé un sourire superficiel sur son visage encore pâle. Prête à mimer la bonne humeur alors qu'une inquiétude progressive se montrait pour qui savait lire les auras en voyant Awen seule. Sans Kyo. Elle avait entendu des bruits comme quoi il était différent. Elle aurait voulu aller le voir directement dans son magasin mais n'avait encore pu le faire. Konya quant à elle semblait égale à elle même. Contrairement à l'une des seule conversation que Lyra avait eu avec la jeune volfia. Elle lui avait parlé de Siley . A ce moment là, elle était encore toute surprise de ne plus être dans le cœur du jeune ferovia et était triste. terriblement triste. Aujourd'hui, elle s'était attirée les foudres e toutes les jeunes filles par ses pratiques...normales aux yeux de Lyra ! Elle ne la connaissait pas bien mais était sûre de pouvoir bien s'entendre avec la volfia; Elle était certes différente de Mary, restait à savoir à quel niveau exactement.

Quittant des yeux les visages tournés vers elle par son arrivée, elle tourna la tête vers les chutes, admirative comme à chaque fois qu'elle venait ici. Des milliers de gouttelettes semblaient en suspension dans l'air. Dans l'air et le ciel matinal, cela avait quelque chose de magique.

hj : post rédigé à la va-vite xD

Plutôt mignon ce garçon. Awen étouffa un petit rire en voyant son air gêné. Un petit nouveau ? Ils étaient tous comme ça dès qu’ils voyaient une fée pour la première fois. Obnubilés par leur beauté et leur grâce. Beaucoup d’élèves de Mélusina s’y étaient habitués à cette étrange beauté qui qualifiait les fées, pourtant Awen s’enorgueillait dès qu’on lui faisait un petit compliment. Elle répondit au bonjour du jeune homme par un petit sourire mais ne put rien dire d’autre, coupée par une jeune fille qui était la preuve vivante de tout ce qui avait été dit au dessus. Awen gloussa la manière d’une adolescente qui se faisait admirer par le play boy du collège. D’ailleurs, qu’il s’agisse d’un homme ou d’une femme, sa réaction était toujours la même dès qu’elle se faisait encenser. Elle y était habituée mais en redemandait encore. Soudain… quelqu’un arriva afin de tout casser. « Jalouse » ! Elle lui rétorqua, d’un air de gamine outragée :

« Oh oui, je suis jalouse, et crois moi que j’ai mes raisons ! »

Elle lui tira la langue. De toutes façons, Kyô n’était pas là pour la réprimander, alors quelle importance ? En plus, Kyô avait l’air de trouver cette jeune blonde très sympathique ! Awen était loin de se douter des attirances du jeune homme pour Hiraso. Non, pour elle, Kyô était à 100% hétéro, la preuve, il était sorti avec Rosie. De plus, s’il avait viré gay, cela aurait été un gâchis mémorable ! D’autant que Kyô vivait un amour à sens unique. Mais, nous le savons, bien, Wewen ne le savait pas. Elle le voyait juste morose, essayait de comprendre, puis voyant que tout cela était vain, elle abandonnait, tout en essayant d’apporter de la bonne humeur à son ami.
Comme pour parer une réponse d’Arya, elle prit un air de jeune fille innocente, en regardant autours d’elle, puis aperçut…

« Amilyy ! »

Elle la reconnaissait bien ! Elle se jeta à son cou. Awen ne gardait donc aucun mauvais souvenir de l’expérience de l’autre jour dans la maison hantée ? Au contraire, elle avait même l’air de regretter qu’elle ait été supprimée ! Awen était vraiment insouciante !
Une autre jeune fille arriva. Elle la connaissait, c’était celle qui avait pleuré lorsque Hiraso avait largué sa copine de façon pas très sympa. Awen avait beaucoup de sympathie pour elle. Du moins pour l’instant. Elle avait entendu beaucoup de cancans à son sujets « Kitsu est une vraie garce, une petit conne, elle est obsédée par Siley, ça en devient ridicule ». Mais Awen ne les écoutait pas vraiment. Après tout, ce n’était rien d’autre que des racontars. Ce qu’elle avait pu apercevoir de la jeune fille était quelque chose qu’elle appréciait assez, alors pourquoi croire en ces bêtises ? Puis enfin arriva Lyra qui salua un peu tout le monde… pourquoi cette impression que Lyra était perpétuellement nostalgique… mélancolique ? Pourquoi avait-elle ce regard adulte alors qu’elle était encore jeune ? Elle libéra mily de son étreinte et alla voir Lyra, en lui sautant également au cou.

« Lyraaa ! Comment vas-tu ! Aujourd’hui Kyô est malade alors il ne m’accompagne pas ! »

Dit-elle de son air éternellement innocent, bien qu’elle ne le soit pas tant que ça. Awen préservait sans cesse cette image de mini-greluche afin de masquer sa maturité, un point qui était propre aux fées…

[hrp: Je sais...c'est tout petit :'(]

Lukas se retourna et se retrouva face en D'une fille. Elle s'apellait Annabelle. Il voulut lui dire bonjour quand une autre inconnu arriva.Pourquoi tout le monde venait ici ? c'étaient-elles données rendez-vous ? La nouvelle arrivée commença à parler :

Oui, Arwen est vraiment gracieuse ^^' même quand elle est jalouse des amies de Kyô. Excusez-moi de m'incruster de la sorte. Je suis Arya, une élève de Volfia ! Et tu es Annabelle, j'ai entendu Wink

Il se tourna vers Awen. La volfia avait tout à fait raison, il n'y a pas plus gracieux qu'une fée.Son regard se posa sur arya. C'était une très jolie fille...tout comme Annabelle d'ailleurs."Et toi ?" ajouta-elle. Il esquissa un sourire et répondit :

- Je m'appelle Lukas Jaelyn, je suis nouveau ici ^^.

Puis deux autres filles arrivèrent. L'une s'appelait Amily et l'autre Konya. Il se sentai seul car il était nouveau et il était le seul garçon dans cet attroupement de filles. Connaître personne est très pénible quand il y a plein de monde.Puis il entendis une voix famillière, Lukas se tourna et aperçut Lyra. Enfin quelqu'un qui connaissait un peu.Il lui adressa un grand sourire, lui rendit son clin d'oeil et s'approcha d'elle.

- Oh salut Lyra...

Mais La fée le bouscula pour allée se projeter dans les bras de la jeune rousse. Elle reussis à le faire tomber par terre...quelle force ! Il se releva maladroitement et baissa les yeux par terre, gêné. Il venait encore de se payer la honte devant Lyra et aussi devant les autres.Il Frotta son jean bleu pour enlever la poussière tout en contemplant les chuttes d'eau.

HJ : Bon ça fait une semaine que j'attends que Anabelle réponde donc voilà...

Arya n'aurait jamais pensé voir autant de monde en même temps au bas des chutes. Ça avait beau être un magnifique endroit, la jeune femme était déjà étonnée d'y voir Arwen et deux élèves, mais, quand elle vit arriver Amily, une Primera qu'elle avait croisé plusieurs fois pendant des cours, elle se dit que ça commençait à bien faire. Elle ne voulait pas non plus qu'ils soient dix milles. La petite fée répondit à la remarque de Arya, puis, elle changea subtilement de sujet. La jeune Volfia décida de ne pas continuer sur cette pente dangereuse ^^' et suivit donc le reste de la conversation. Une autre jeune fille débarqua. Elle se dirigea vers Amily.

* Décidément, il y a de l'agitation ce matin...* pensa-t-elle.

Elle hésita à partir, mais elle voulait rester pour voir ce que toute cette joyeuse communauté allait faire. Arya ne savait toujours pas comment s'appelait le jeune homme. Le seul mec au milieu de toutes ces filles. Alors qu'elle se demandait s'il avait entendu la question, il lui répondit qu'il s'appelait Lukas et qu'il était nouveau. La deuxième chose était facilement déductible du fait qu'Arya connaissait la plupart des anciens, mais elle ne fit pas de remarque. Sur cette réflexion, une autre demoiselle débarqua. Elle ne réalisa pas tout de suite qu'il s'agissait de Lyra, une autre élève de Volfia. Heureusement, cette dernière ne réalisa pas non plus qui était Arya et elle la regarda avec un regard interrogateur... Le même qu'elle adressa ensuite à Anabelle en se demandant qui elle était.

Se sentant perdue au milieu de tout ce monde, Arya hésita à partir, mais, encore une fois, le désir de savoir ce qui allait se passer fut plus fort que son envie de ne pas rester avec autant de monde, dont la plupart qu'elle ne connaissait pas. Elle répondit donc à Lyra :

Moi c'est Arya !

Arwen se jeta sur Lyra et fit tomber Lukas. Le jeune homme se releva, visiblement gêné, mais ne fit aucun commentaire.